Chrystia Freeland est ministre des Finances, vice-première ministre du Canada et membre du conseil d’administration du Forum économique mondial.
Afin de discréditer les manifestants du Convoi de la liberté ainsi que les autres opposants aux mesures, le gouvernement canadien les a à maintes reprises qualifiés d’extrémistes de droite affichant des swastikas (croix gammées) :
Or, voici deux faits sur la vice-première ministre Chrystia Freeland et les nazis :
- FAIT #1 : Le grand-père de Chrystia Freeland était réellement un collaborateur nazi.
- FAIT #2 : Chrystia Freeland a manifesté (sans masque) avec des manifestants pro-ukrainiens affichant des symboles d’extrême droite.
FAIT #1 : Le grand-père de Chrystia Freeland était réellement un collaborateur nazi
Dans un article de 2017, le journaliste David Pugliese du Ottawa Citizen démontre que l’actuelle vice-première ministre et ministre des Finances du Canada Chrystia Freeland est une menteuse et une désinformatrice.
En réponse à des questions des journalistes sur les liens de son grand-père (Michael Chomiak) avec les nazis, Mme Freeland a répondu qu’il s’agissait de « désinformation russe ». Or, la désinformation, c’est Mme Freeland qui la propage, pas les Russes.
« Michael Chomiak était un collaborateur nazi », écrit le journaliste sans détours.
La source? Les Archives de l’Ukraine détenues par l’Alberta.
Chomiak était rédacteur pour Krakivski Visti, un journal saisi de ses propriétaires juifs par les nazis pour en faire un organe de propagande. Le Musée de l’Holocauste souligne qu’en « 1943 et 1944, Lvivski Visti et Krakivski Visti ont salué la formation de la 14e division des Waffen SS Halychyna, approuvée par les Allemands et composée de volontaires ukrainiens ».
« Voilà pour la désinformation russe », ironise Pugliese.
Pour plus d’information, voir le dossier exhaustif Chomiak-Freeland (en anglais) du militant antiguerre et anti-armement Richard Sanders, fondateur de Coalition to Oppose the Arms Trade (Coalition opposée au commerce des armes, COAT), particulièrement la partie 9 : Les racines fascistes du Congrès ukrainien canadien
FAIT #2 : Chrystia Freeland a été prise en photo (sans masque) avec des manifestants pro-ukrainiens affichant des symboles d’extrême droite.
Voici la photo partagée originalement par Mme Freeland sur son compte Twitter :
Elle l’a ensuite remplacée par celle-ci :
We stand united. We stand with Ukraine.
Nous sommes unis. Nous sommes debout aux côtés de l’Ukraine.
Slava Ukraini! Слава Украіні! pic.twitter.com/5mFjesfOm8
— Chrystia Freeland (@cafreeland) February 28, 2022
Voici les symboles et ce qu’ils représentent :

Source : Wikipedia
Chrystia Freeland se tient donc aux côtés d’un homme arborant l’emblème jaune et bleu de l’Organisation des nationalistes ukrainiens (OUN) OUN-M et tient une bannière rouge et noire, les couleurs du drapeau d’OUN-B, la frange radicale d’OUN menée par Stepan Bandera, un collaborateur des nazis.
La branche armée d’OUN, l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA) « est connue pour sa responsabilité dans l’assassinat de nombreux civils juifs et polonais durant la Seconde Guerre mondiale » selon un document de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides intitulé « L’extrême droite ukrainienne ».
Voilà un exemple classique d’inversion accusatoire, « un processus de défense bien connu des prétoires consistant à imputer la cause finale d’un délit non pas au coupable mais… à sa victime ».
Freeland accuse les manifestants prodémocratie et proliberté d’être des extrémistes de droite, alors qu’en réalité c’est elle qui appuie des extrémistes de droite.