Sous le couvert de l’anonymat, des agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) ont écrit une très longue lettre ouverte à leur dirigeante, la commissaire Brenda Lucki. Ils affichent leur « position résolue contre l’intervention médicale coercitive forcée des Canadiens et contre la discrimination indue subie par ceux qui exercent leur droit légitime à l’autonomie corporelle ».
Ces agents affirment avoir « une vaste expérience qui comprend, mais sans s’y limiter, les services généraux, le crime fédéral grave et le crime organisé, la liaison scolaire, les services de protection du premier ministre, l’équipe d’intervention d’urgence, les relations avec les médias et l’unité spéciale d’exécution des forces combinées ».
Ils se présentent comme « les gendarmes pour la liberté […], unis dans la conviction que les citoyens, y compris les employés fédéraux, ne devraient pas être forcés et contraints de subir une intervention médicale. »
La lettre se termine par une demande d’enquête pour « assurer qu’aucun acte criminel n’a été commis dans la diffusion d’informations provenant des autorités sanitaires fédérales et provinciales ou de personnalités publiques en position de confiance ».
Nous sommes très nombreux à vouloir une telle enquête et, à l’instar de ces agents courageux, « nous croyons fermement que les mandats mis en œuvre par le gouvernement ne résisteraient pas à un examen minutieux » si on nous laissait présenter nos preuves devant un tribunal.
Voici quelques extraits de cette lettre qui mérite d’être lue attentivement dans son entièreté :
« [N]ous ne pouvons pas en toute conscience participer volontairement à l’application de mandats qui, selon nous, vont à l’encontre des meilleurs intérêts des personnes que nous protégeons[…]
Si nous présentions toutes les preuves disponibles devant un tribunal, nous croyons fermement que les mandats mis en œuvre par le gouvernement ne résisteraient pas à un examen minutieux[…]
Une enquête complète doit inclure la divulgation complète de tous les faits de l’affaire, même des preuves contradictoires. Pourquoi, alors, y a-t-il peu ou pas de tolérance pour un débat libre et ouvert sur cette question ? De nombreux experts médicaux et scientifiques crédibles sont censurés. En conséquence, nous sommes à juste titre préoccupés par « la science » que nous sommes contraints de « suivre » […]
Nous croyons que nos gouvernements fédéral et provinciaux n’ont pas respecté la Charte, la Déclaration des droits et la Constitution et nous assistons à l’érosion de la démocratie au Canada […]
La fracture dans notre société se penche rapidement vers un niveau de sécurité nationale. Nous vous demandons d’ouvrir une enquête pour vous assurer qu’aucun acte criminel n’a été commis dans la diffusion d’informations provenant des autorités sanitaires fédérales et provinciales ou de personnalités publiques en position de confiance. Nous vous demandons d’envoyer des enquêteurs pour recueillir les déclarations de professionnels de la santé (et d’autres témoins fiables) qui prétendent avoir été réduits au silence – mettant des vies en danger. Permettez-nous de rendre ces informations accessibles à tous afin que le public puisse les examiner et obtenir un consentement éclairé. En tant que force policière nationale du Canada, nous sommes uniques dans notre capacité à mener une enquête à grande échelle à l’échelle du pays, qui doit être transparente pour regagner la confiance dans le gouvernement. »
La version intégrale en français est disponible ici :
La lettre a été signée par 60 000 personnes et vous pouvez ajouter votre signature au bas de la version anglaise :